Organes: Prostate

Étude SY-1365-101 : étude translationnelle évaluant l’utilisation en recherche fondamentale de la mise au point de la technique des organoïdes issus de biopsies de métastases de patients ayant des formes avancées de cancer de la prostate. Le cancer de la prostate est le plus répandu chez l’homme, c’est un enjeu de santé publique. Il prend naissance dans les cellules de la prostate. Il peut envahir et détruire les tissus qui l’entourent et se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Les difficultés de la recherche viennent du manque de modèles précliniques capables de reproduire les caractéristiques du cancer de la prostate. La culture des cellules en 2D au laboratoire ne permet pas de reproduire un organe ou une tumeur. La culture en 3D des cellules tumorales prélevées chez un patient ou organoïdes tumoraux issus de tumeurs primaires ou de métastases est proche de cellules observées in vivo. Les organoïdes tumoraux, qui reproduisent l’organisation de la tumeur, sont donc des outils uniques à partir desquels il est possible d'étudier de nombreux processus biologiques, mais aussi de tester l’efficacité de médicaments. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’utilisation en recherche fondamentale de la mise au point de la technique des organoïdes issus de biopsies de métastases de patients ayant des formes avancées de cancer de la prostate. En d’autres termes, il s’agit d’évaluer une technique permettant de tester l’efficacité de plusieurs traitements pour un patient à partir de matériel de biopsie. Les patients recevront une biopsie supplémentaire lors d’une biopsie réalisée dans le cadre de la prise en charge standard. La durée de participation pour chaque patient est de 1 jour.

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Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Etude 9785-CL-0123 : étude de phase 2 d’extension visant à collecter des données de sécurité sur le long terme chez des patients ayant cancer de la prostate et ayant participé à une étude clinique testant un traitement par enzalutamide. Le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent. Plusieurs stratégies thérapeutiques existent dans la prise en charge de ce cancer, notamment la chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux au patient. Le docétaxel est la molécule de de référence dans le cancer de la prostate mais l’arrivée récente de nouvelles molécules efficaces remet en question la prise en charge thérapeutique. Une étude précédente a permis d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’enzalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate et résistant à la castration (le cancer devient résistant au traitement hormonal). L’objectif de cette étude est de collecter des données de sécurité sur le long terme chez des patients ayant un cancer de la prostate et poursuivant le traitement par enzalutamide à la suite de leur participation à une étude clinique précédente de Astellas ou Médivation. Les patients poursuivront leur traitement par enzalutamide par voie orale tous les jours, de la même manière que lors de l’étude précédente. Un changement de dose pourra éventuellement être effectué par le médecin de l’étude si nécessaire. Les patients qui étaient inclus dans l’étude 9785-CL-0011 recevront en plus de l’enzalutamide, de l’abitérone acétate par voie orale tous les jours et de la prednisone par voie orale 2 fois par jour. Les patients seront suivis toutes les 12 semaines pour évaluer les évènements indésirables potentiels, suivre les autres médicaments éventuels pris par le patient et confirmer qu’aucun critère d’arrêt du traitement ne sera rencontré.

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Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

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MedImmune LLC MAJ Il y a 4 ans

Étude D8540C00002 : étude de phase1-1b évaluant la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Elles peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. On distingue 2 types de tumeurs, les carcinomes issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes comme le cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, issus de cellules des tissus conjonctifs (cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur notamment, de sa localisation, de son type histologique, de son stade et de la présence ou non de métastases. Le MEDI7247 est un anticorps monoclonal anti-ASCT2 associé à un médicament hautement cytotoxique. L’ASCT2 est surexprimé dans de nombreuses tumeurs solides. C’est un transporteur d’acides aminés nécessaires à la croissance et à la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité de MEDI7247 chez des patients ayant certaines tumeurs solides métastatiques ou de stade avancé. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines. La dose de MEDI7247 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de l’étape 2. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2 les patients seront répartis en 6 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du MEDI7247 toutes les 3 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus à régulièrement pendant les 2 premières cures, puis 1 fois toutes les 3 semaines. L’évaluation de la maladie sera réalisée toutes les 6 semaines la 1re année, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans.

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